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Présentation de l'A.D.

par Françoise Leclère, traumaticienne, formatrice, créatrice de l'A.D.

 

Podcast "Les voix de Sophie"

Interview de Françoise Leclère

 

 

Qu'est-ce que l'A.D.? 

Il s’agit d’un accompagnement créé par Françoise Leclere, qui propose une autre vision du traumatisme et donc une nouvelle façon de le désactiver.

Selon le modèle de la psychologie de la pertinence, nous sommes constituées de toutes celles que nous avons été. Si au cours de notre vie nous vivons un événement qui est trop douloureux, trop impensable pour être, dans l'instant, intégré émotionnellement, l’être que nous avons été à ce moment, nous le mettons de côté (nous le clivons). 

Or, étant mis de côté, cet être n’est pas à sa place, il manque. 

Pour reprendre sa place dans notre psyché, l’être de soi clivé appelle notre conscience à travers un symptôme qu’il manifeste. Le symptôme est ce qui nous pose problème au quotidien et qui nous pousse à consulter (phobies, cauchemars à répétition, angoisses... tout ce qui ne nous permet pas d’avoir la vie que nous aimerions avoir ou de devenir la personne que nous aimerions être).  Parfois, il arrive que nous manifestions un symptôme pour réhabiliter un être de notre lignée et désactiver ainsi des traumatismes qui ont été vécus par nos ancêtres.

 

C’est comme un appel téléphonique : ça sonne. Si on décroche et qu’on écoute, lorsque l’on raccroche ça ne sonne plus (ou alors c’est un autre appel). 

Concrètement, il s’agit d’écouter intérieurement cet être clivé, non pas pour lui parler ou pour le consoler, mais pour le rencontrer, c’est-à-dire écouter son vécu émotionnel. Parce que pour qu’une émotion s’apaise, elle doit se traverser. C’est cette écoute délicate qui procure un apaisement.

Le symptôme disparaît, non pas parce qu’on est “guérie” (il n’y a rien à “soigner”), mais parce que le symptôme a accompli sa fonction, celle de nous indiquer un clivage, un être mis de côté qui avait besoin d’être entendu et réhabilité.  
 

Je vous propose de faire la médiation et de vous accompagner dans ce projet de rencontre et de réconciliation intérieures, qui permettra de remédier à la difficulté que vous rencontrez.

Dans cet accompagnement, contrairement à beaucoup de méthodes proposées, il n'est pas nécessaire de raconter le passé, puisque notre attention n'est pas portée sur les faits mais sur les êtres qui les ont vécus. Cela permet un apaisement de façon beaucoup plus rapide (raconter, c'est long, et souvent laborieux...).

Ainsi, seulement quelques séances suffisent pour remédier aux difficultés que vous rencontrez.  

 

 

 

 

Désactivation des traumatismes sociaux:

L'accompagnement au déploiement a la particularité d'envisager qu'un traumatisme puisse avoir aussi une dimension sociale, et non pas seulement individuelle.

 

Ainsi, en plus du traumatisme lié à un évènement particulier ("traumatisme individuel"), il existe des traumatismes sociaux qui sont, eux, liés à des croyances culturelles, socialement partagées (souvent érigées en normes sociales), qui nous clivent de l'individu (et plus largement, de l'humain) que nous avons à être.   

Il existe beaucoup de représentations sociales ou culturelles qui peuvent être à l'origine de traumatismes sociaux.

Par exemple, la culture de la perfection (notamment la recherche effrénée d'un "corps parfait" ou la conviction qu'il faut être le meilleur, beau.belle, sexy, intelligent POUR être aimé.e) engendre des croyances qui peuvent, si nous y adhérons, nous "couper de la vie" (selon l'expression de  Marshall Rosenberg), nous cliver de nous-même, et ainsi constituer un traumatisme.

 

Autre exemple, toute pensée qui attribue à certains êtres une "valeur" supérieure ou inférieure à celle d'autres êtres, peut induire des comportements préjudiciables à d'autres individus et/ou groupes (les violences et discriminations racistes, sexistes, etc.). Ces comportements provoquent des traumatismes sociaux s'ils sont ressentis, par ceux qui les subissent, comme l'expression d'un rejet socialement motivé.   De plus, celui qui exerce une discrimination est lui-même clivé, non seulement de celui qu'il discrimine, mais également de lui-même.

 

L'accompagnement au déploiement s'occupe de tous ces traumatismes, individuels et sociaux, et permet que tous les symptômes qui se manifestent au présent et qui nous empêchent de vivre la vie que nous aimerions vivre, disparaissent. 

 

 

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